Actualités

Au feu les plumeaux !

Avez-vous remarqué que l’on voit de plus en plus de plumeaux d’herbes de la pampa ? Autour des kaolins, à St-Adrien, dans les bois, au bord des routes, partout où on les laisse prospérer…

   

On peut trouver cela beau, certes, mais sans réaction, ils étouffent toute la végétation de nos landes et espaces naturels, et chassent la faune habituelle… Faisant le bonheur des sangliers, qui y ont trouvé des refuges où nul ne peut les déranger !

Face au défi de la protection de sa biodiversité, Plœmeur s’est engagée depuis quelques années dans la lutte contre cette espèce invasive. Devant l’ampleur de la prolifération, la Ville concentre, cette année, ses efforts sur la destruction des inflorescences et des graines.

 

Pourquoi couper les inflorescences (Herbe de la Pampa et Baccharis)

À Plœmeur, l’herbe de la pampa et le baccharis sont particulièrement présents et ont commencé leur œuvre destructrice de la flore locale.

L’herbe de la pampa se reconnaît bien, avec ses grands plumeaux, baccharis demande un peu plus d’observation.

 

Herbe de la pampa

Baccharis

Baccharis

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On commence juste à les remarquer, car elles sont très jolies (!) et poussent très bien chez nous.

Lorsque nous constaterons l’ampleur des dégâts, il sera trop tard, rien ne pourra plus les arrêter et nous perdrons ce qui fait la richesse de nos paysages. Dans certains endroits du pays de Lorient et d’Etel, c’est déjà le cas….

C’est pourquoi la ville cherche à lutter contre ces plantes.

Mais la tâche est déjà beaucoup trop lourde pour aboutir sans la plus large participation.

 

Envisager l’arrachage de tous les plants est déjà un défi difficile à relever, aussi, il nous faut cibler notre action.

En tout premier, nous essayons d’éviter la poursuite de la prolifération en visant à détruire les millions de graines produites tous les ans sur notre territoire.

 

  • Pour l’herbe de la Pampa, il est conseillé de couper la montée des épis afin d’éviter la prolifération.
    Avant qu’elles ne soient arrivées à maturité, en fin d’été, coupez les hampes florales avec un solide sécateur. Mettez des gants et des manches longues, car les feuilles de cette graminée sont assez coupantes. Taillez le plus près possible de la souche sinon vous finirez par avoir une butte au milieu. En intervenant assez tôt, avant la maturité, il est éventuellement possible de conserver les plumeaux en décoration intérieure après les avoir pulvérisés de laque.

 

  • Pour le séneçon en arbre (ou Baccharis), plante qu’il est désormais interdit de détenir, l’idéal est aussi d’éliminer toute floraison en fin d’été.

 

ATTENTION : il ne faut surtout pas mettre les plants arrachés ou coupés à la déchetterie, au risque de semer les graines dans les champs où sera épandu le compost fabriqué avec les déchets verts.

 

Si nous parvenons à supprimer toutes les graines en 2022, notre biodiversité nous remerciera !

 

Consultez l’Arrêté Ministériel du 31 Septembre 2020 sur les modalités de détention du Baccharis :

https://www.ploemeur.com/wp-content/uploads/2021/08/arrete-baccharis.pdf