Biodiversité

Echouage d'animaux marins sur les plages

Chaque année, plusieurs centaines d’échouages de mammifères marins sont recensés par le RNE.

Le Réseau National Echouages (RNE) est le principal dispositif de suivi des mammifères marins en France. Il représente la plus longue série historique de relevés standardisés sur ces espèces protégées. Ce dispositif repose sur un réseau de correspondants coordonné par l’Observatoire PELAGIS.

Ce réseau rassemble plusieurs dizaines de structures publiques, privées, ou associatives et plusieurs centaines de correspondants formés, mandatés et répartis sur l’ensemble du territoire (métropole et outre-mer).

Une Note Organisationnelle (NOR : DEVL1709454N du 27 avril 2017) rappelle aux collectivités et autorités du littoral la nécessité de transmettre les avis d’échouages au RNE.

SIGNALER UN ECHOUAGE

En cas de constat d’échouage, les collectivités et autorités du littoral, se rapprochent du correspondant Pelagis et c’est avec ce correspondant que sont prises les démarches à opérer vis à vis de l’espèce échouée : la première étape étant l’établissement d’un périmètre de sécurité.

Les promeneurs en cas de constat doivent respecter des consignes simples en cas de découverte de l’animal, vivant ou mort :

  • Ne pas touchez l’animal (risque de transmission de maladie ou morsure).
  • Restez sur place et signalez le lieu, l’espèce, la taille et l’état de l’animal à l’observatoire Pelagis (05 46 44 99 10) disponible 24 h sur 24 h.

Signaler un échouage

Lutte contre les plantes invasives

LES PLANTES INVASIVES : C’EST QUOI ?

Ce sont des plantes exotiques introduites par l’homme, qui ont trouvé des conditions idéales et qui prolifèrent sans limite.

À Plœmeur : Les principales plantes invasives présentes sont l’herbe de la Pampa, le Baccharis ou séneçon en arbre, les griffes de sorcière. Une attention particulière est portée sur les deux premières espèces spécialement problématiques pour la commune.

Plantée pour son côté décoratif dans les jardins privés, l’herbe de la Pampa prolifère depuis plusieurs années sur la commune. Affectionnant les sols siliceux des Kaolins, elle a gagné du terrain sur les sites d’exploitation.

Ses graines germent en trois semaines et dès sa seconde année, cette plante peut produire jusqu’à 10 millions de graines par pied. Ensuite, elles peuvent être éparpillées par le vent jusque dans un rayon de 25 km. Ainsi, la plante s’est répandue et est visible sur plusieurs zones de la commune.

 

Le Baccharis est prioritairement présent sur la côte. Lorsqu’on le coupe, il peut laisser s’échapper jusqu’à un million de graines qui se disséminent par le vent sur 2 à 3 km et peuvent rester en dormance pendant 5 ans, jusqu’à ce que les conditions leurs soient favorables pour germer. Même quand une souche finit par mourir, le stock de graines dans le sol peut repartir à tout moment.

Dans le marais de Pen Palud, une action de destruction a été engagée. La méthode la plus efficace est le brûlage, afin de ne pas favoriser le semis lors des transports de plants.

Compte tenu du danger pour la biodiversité que représente la propagation du Baccharis, la préfecture du Morbihan a pris un arrêté qui INTERDIT l’introduction, la dissémination et la possession de la plante.

 

 

À consulter : Arrêté lutte Baccharis Morbihan

 

ELLES SONT JOLIES (SOUVENT), ELLES POUSSENT BIEN (TOUJOURS), POURQUOI S’EN PRÉOCCUPER ?

Elles s’installent, au début, petit à petit, puis se reproduisent de manière exponentielle ; prennent la place de la flore locale qui disparaît, entraînant également des perturbations de la faune.

Espèce envahissante et options de gestion

Source : Adaptation du cadre stratégique de lutte contre les espèces végétales et animales envahissantes (Invasive Plants and Animals Policy Framework), Department of Primary Industries (devenu depuis Department of Jobs, Precincts, and Regions), État de Victoria, Australie

 

Exemple de la Ria d’Etel : Le Baccharis ne cesse de gagner du terrain après plus de dix ans de lutte, et ce, malgré les budgets annuels importants consacrés et les nombreux chantiers de bénévoles.

Le coût prévisionnel s’élève à 171 290 € TTC dont 80 % subventionné et 20 % de reste à charge pour les syndicats mixtes et les communes.
L’objectif est seulement de contenir l’invasion du Baccharis et non d’éliminer complétement la plante des espaces naturels. (tâche presque impossible)
Il est donc moins coûteux de prévenir l’introduction d’une espèce envahissante que de tarder à agir et de la gérer lorsqu’elle est installée.

 

À PLŒMEUR, OÚ ON EN EST ?

Depuis 2019, une cartographie des végétaux exotiques envahissants présents sur la commune a été réalisée par photographie GPS depuis la voie publique.
Cela afin de dresser un diagnostic de la situation et de faciliter l’action des services techniques.

Cartographie des plantes invasives sur la commune de Plœmeur – Juillet 2021


 

Pour le Baccharis

Trois années de lutte intensive nous font espérer l’éradication de la plante dans le secteur du Courégant. Il convient de poursuivre la vigilance car un seul plant peut provoquer une rechute.

Pour l’Herbe de la Pampa

Le site des Kaolins est fortement touché : malgré des actions tous les ans, le nombre de plants recensé il y a plusieurs années était estimé à 400 000 !

Dans certains secteurs (St-Adrien), des parcelles privées sont également très infestées et servent, entre autres, de refuge aux sangliers qui prolifèrent à leur tour.

EN 2019

© Ouest-France

Journée de sensibilisation organisée par la Ville en partenariat avec Quéven.

2 chantiers d’arrachage : 1 le long de la voie verte, entre le Courégant et Lann er Roch, en partenariat avec Imérys (3.2 km), 1 chantier mécanique au marais de Pen Palud (5,5 ha)

 

 

 

EN 2020

Journée de sensibilisation aux plantes invasives en partenariat avec le Conseil Départemental et Imerys qui exploite les mines de kaolin de Plœmeur.

4 chantiers d’arrachage ont été menés : 2 sur les carrières des Kaolins, 1 par la Ville et 1 par le Département le long du littoral.

 

 

 

 

 

EN 2021

© Ouest-France

Broyage des landes hautes d’intérêt écologique moindre au Courégant afin d’accéder aux Baccharis en cours d’année.

Journée de sensibilisation en partenariat avec Lorient Agglomération, et chantiers d’arrachage le long de la lande côtière au Courégant, sur la voie verte, et au sein de la carrière Imerys.

 

 

 

LES PRIORITÉS D’ACTION

Nécessité d’empêcher la multiplication des graines

Empêcher la multiplication des graines en fin d’été : chaque plant d’herbe de la Pampa peut donner 10 millions de graines qui peuvent se disséminer à 25 km et le Baccharis jusqu’à un million de graines qui se disséminent par le vent sur 2 à 3 km.

 

Les gestes à adopter :

 – Participer au recensement des plants en prenant une photo géoréférencée
 – Faire prendre conscience aux propriétaires des conséquences lorsqu’on n’intervient pas à temps
 – Couper les plumeaux et inflorescences fin août, lorsqu’ils ne sont pas encore mûrs
 – Ne pas les mettre en déchetterie, car les graines se retrouveraient dans le compost
 – Arracher les plants dès que possible.

Reconnaître et surveiller les plantes invasives, envahissantes

Participer au recensement des plantes invasives sur la commune

 

 

 

Lutte contre le frelon asiatique

LES PRIORITÉS D’ACTION

Sensibiliser
La population doit être informée de la présence du frelon pour mieux identifier les nids et participer au piégeage des fondatrices.

Piéger les reines
Le piégeage des fondatrices au printemps empêche la formation des nids. Il doit être réalisé de manière encadrée afin de limiter la destruction des autres insectes pollinisateurs. Des actions compensatoires peuvent aussi être réalisées. (voir « Mon geste pour la biodiversité »)

Il est aussi possible de réaliser un piégeage sélectif toute l’année. (Piège JABERPROD)

Détruire les nids
La Ville accorde une subvention afin d’encourager les administrés à faire détruire les nids par un professionnel habilité.

tableau de la participation

Plus d’infos sur le piégeage des fondatrices :
www.fredon-bretagne.com/fdgdon-morbihan/frelon-asiatique/organisation-2016/

Liste des professionnels agrées dans le Morbihan (source FDGDON 56) :
Liste des désinsectiseurs

 

RECONNAÎTRE LE FRELON ASIATIQUE

Originaire d’Asie, le frelon Vespa velutina nigrithorax a été introduit en France de manière accidentelle au début des années 2000. Cette espèce est dotée de capacités d’expansion exceptionnelles puisqu’en une dizaine d’années, elle a colonisé la quasi-totalité du territoire métropolitain.

Repéré dès 2011, il a totalement envahi le département en 2014. C’est un prédateur nuisible pour l’apiculture. Moins gros que le frelon européen, il se reconnaît à ses pattes jaunes et à un anneau orangé à l’abdomen. Le nid est érigé en mars-avril et abandonné en fin d’automne.

POURQUOI S’EN PRÉOCCUPER ?

 

Impact sur les pollinisateurs sauvages et la biodiversité

Le frelon asiatique chasse les abeilles, mellifères et sauvages, les guêpes et d’autres pollinisateurs tels que les syrphes et les diptères. Cela pour satisfaire ses besoins en protéines nécessaires à la croissance de sa colonie.

La reproduction de 70 à 80% des plantes à fleurs dépend de la pollinisation par les insectes. Si la pollinisation est menacée, tout l’écosystème s’en trouve perturbé.

 

Impact sur la santé humaine

Lorsqu’il chasse ou butine, le frelon ignore l’être humain. En revanche, à proximité des nids, il peut se montrer extrêmement agressif.

Si la majorité des nids sont haut perchés dans les arbres, il n’est pas rare d’en recenser dans une haie, sous le toit d’une sous-pente, dans une embrasure de porte ou collés à un compteur d’eau.

Quelques piqûres suffisent à provoquer une hospitalisation ou la mort.

 

À PLŒMEUR, OÚ ON EN EST ?

Depuis 2020, la Ville s’est engagée dans la lutte contre le frelon asiatique. Chaque année, un réseau de piégeurs volontaires et les services techniques municipaux, piègent d’avril à mai, au printemps, afin de cibler la capture des femelles fondatrices.

 

LES CAMPAGNES DE PIEGEAGE 2021-2022

Chaque année, la Ville s’engage dans la lutte contre le frelon asiatique avec le soutien d’un réseau de piégeurs volontaires recruté pour piéger d’avril à mai, au printemps, afin de cibler la capture des femelles fondatrices.

Le réseau composé des services techniques municipaux et d’habitants de la commune ou de communes voisines est accompagné durant toute la période. Dans un premier temps, la commune met à disposition des pièges cloches pour accompagner au mieux les piégeurs particuliers. Par la suite, un suivi régulier est réalisé, par l’envoi de conseils sur le piégeage afin de limiter au maximum les captures indésirables.

 

La Ville de Plœmeur remercie les piégeurs qui se sont mobilisés et sans qui ces résultats n’auraient pas été atteints. L’opération sera renouvelée l’an prochain en espérant accroître encore le réseau afin de parvenir à réduire significativement l’invasion de frelon asiatique sur notre territoire.

 


CONFÉRENCE “CHASSONS LE FRELON !”

Revoir la conférence du jeudi 25 mars 2021 animée par Gilles Lanio

 

Voir sur you tube


Plus d’infos : consultez le guide pratique de l’UNAF 

Mon geste pour la biodiversité

Apiculture

Déclaration des ruchers

Tout apiculteur, même avec une seule ruche, est en effet tenu de déclarer chaque année les ruches dont il est propriétaire ou détenteur, en précisant notamment leur nombre et leur emplacement. Tous les ans, la période de déclaration est fixée entre le 1er septembre et le 31 décembre.

Cette déclaration doit se faire prioritairement en ligne via le site : www.mesdemarches.agriculture.gouv.fr

ou par le document Cerfa_13995-04

À consulter : les conseils de plantations favorables aux abeilles

Label APIcité

Plœmeur reçoit une seconde abeille au label APIcité

Dans le prolongement du programme « Abeille, sentinelle de l’environnement », le label APIcité, lancé en 2016 par l’union de l’apiculture française, est un label national pour les collectivités qui aiment, protègent et défendent les abeilles et les pollinisateurs sauvages.
La philosophie d’APIcité, c’est la prise de conscience et la sensibilisation sur le rôle des pollinisateurs dans le maintien de notre biodiversité.
Le label apporte une reconnaissance de l’implication des collectivités dans la préservation des abeilles domestiques et des pollinisateurs sauvages. Plœmeur à travers ses actions de protection de la trame verte et bleue mais aussi des zones humides et des cours d’eau, sa démarche zéro-phyto ou encore l’installation de ses ruches et hôtels à insectes, a ainsi été reconnue, au titre du label APIcité, ayant une démarche remarquable.
Le label est octroyé pour une durée d’un an.

La ville a passé un contrat avec un apiculteur qui a installé 3 ruches au cimetière de Cornouaille. Elle souhaite favoriser l’installation d’apiculteurs afin de soutenir la production nationale de miel, qui ne cesse de décroître.

© Le Télégramme